Publié Le lundi 12 août 2013
Monsieur Le Directeur,
Le reportage intitulé « Copropriétés : quand le rêve tourne au cauchemar », diffusé sur votre chaîne le 3 mars dernier, a attiré toute notre attention. Car s’il souligne à juste titre le rôle essentiel des copropriétaires dans le suivi de la gestion des immeubles, il ne donne en revanche que très peu la parole aux syndics de copropriétés, particulièrement dénigrés au travers des expériences survolées.
Nous avions eu l’occasion de dénoncer ce parti pris lors de la parution de l’étude de 60 millions de consommateurs citée dans le reportage. Vous comprendrez à cet égard que nous ne pouvons pas laisser distribuer arbitrairement bons et mauvais points aux professionnels, qu’ils s’agisse de groupes ou d’indépendants.
Dans le même état d’esprit, nous ne pouvons laisser dire, comme c’est le cas dans le reportage, que les syndics et leurs contrats ne sont pas réglementés1. Ce serait oublier la majorité des professionnels qui, adhérents pour la plupart à nos deux syndicats, respectent par exemple un modèle de contrat élaboré conformément à la réglementation en vigueur, ou qui sont sanctionnés lorsque des abus sont portés à notre connaissance.
Il est par ailleurs regrettable que le reportage ne pose pas un instant la question de la qualité des prestations. Cela entraîne de vaines comparaisons, sans intérêt, voire même choquantes, lorsque le montant des honoraires est rapporté aux prix des photocopies effectuées !
Sachez qu’il existe bien d’autres exemples qui auraient pu être cités, hors celui de Parly II retenu en ouverture. Cela aurait permis de ne pas laisser la part belle aux commentaires de mauvaise foi postés par les internautes sur votre site.
Nous estimons que ce reportage, dégradant pour notre profession et désobligeant pour les quelque 100 000 salariés qui s’investissent chaque jour dans des assemblées difficiles à gérer, mérite un droit de réponse.
Mais plutôt que d’alimenter de vaines polémiques, nous vous proposons que ce droit de réponse prenne la forme d’une émission, à l’image de « C dans l’air », dans laquelle :
Nous restons à votre disposition afin d’organiser les modalités de cette rencontre.
Vous remerciant de l’attention que vous voudrez bien prêter à nos attentes, nous vous prions de croire, Monsieur le Directeur, en l’expression de notre considération distinguée.
Jean-François BUET |
Etienne GINOT |
Président de la FNAIM |
Président de l’UNIS |
1 cf. loi Hoguet de 1970 et son décret de 1972, loi de 1965 et son décret de 1967, avis du conseil national de la consommation de 2007, arrêté Novelli de 2010, recommandations de la commission des clauses abusives de 1996 et 2011.
source: meilleursagents.com
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- Article écrit par :
Yves MENASSE
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